Dans quels cas peut-on prélever les organes d’un défunt ?
Toute personne est présumée accepter le prélèvement de ses organes après son décès. L’équipe médicale chargée du prélèvement d’un organe doit cependant rechercher la volonté du défunt. Lorsqu’une personne veut manifester son refus de donner ses organes, elle doit s’inscrire sur le registre national des refus dont l’adresse est la suivante : TSA 90001, 1 avenue du stade-de-France 93212 SAINT-DENIS-LA-PLAINE.
- Il se peut que le défunt ait clairement accepté le prélèvement d’organes. Il peut alors être soit porteur d’une carte de donneur d’organes ou de tout autre document écrit exprimant son choix. Un testament peut ainsi avoir été établi dans ce sens.
Il n’y a pas d’âge minimum pour prendre une carte de donneur d’organes. Cependant, en cas de décès d’un mineur ou d’un majeur protégé, le prélèvement d’organes ne peut avoir lieu qu’avec l’accord des parents.
Même quand la personne décédée détenait une carte de donneur d’organes, il faut vérifier qu’elle n’avait pas changé d’avis.
- A défaut de position claire du défunt, des démarches sont effectuées auprès des proches de la famille. La famille se retrouve alors souvent face à un choix difficile. Une fois la décision prise, les proches sont informés de l’étendue et de la nature des prélèvements envisagés et effectués.
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