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FORUM - Fonction publique

Inscription: 31/12/2013
Résolu

Dans le cas où un fonctionnaire se fait délvrer un CMO (Congé Maladie Ordinaire) lors d'un déplacement à l'étranger, le dit fonctionnaire a-t-il l'obligation de regagner son lieu de résidence administratif ou peut-il rester à l'étranger jusqu'au terme de son arrêt ?

Si vous avez les textes prévoyant ce genre de problème, je suis preneur, bien entendu.

Merci !

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Inscription: 23/01/2011

Bonjour jp975,

 

Ma réponse est OUI ! Elle résulte, indirectement (par déduction), de la réponse donnée par Monsieur le Ministre de la Fonction publique à une question posée par le Monsieur le Député Jacques-Alain Bénisti :

 

 

12ème législature

Question N° : 92757  de  M.   Bénisti Jacques-Alain ( Union pour un Mouvement Populaire - Val-de-Marne ) QE
Ministère interrogé :  fonction publique
Ministère attributaire :  fonction publique
  Question publiée au JO le :  25/04/2006  page :  4356
  Réponse publiée au JO le :  22/08/2006  page :  8884
   
Rubrique :  fonctionnaires et agents publics
Tête d'analyse :  congé de maladie
Analyse :  arrêt de travail. prescription par un médecin étranger. validité
Texte de la QUESTION : M. Jacques-Alain Bénisti appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur la valeur juridique d'un arrêt de travail prescrit à des agents publics, qu'ils soient titulaires ou pas, par un médecin exerçant en dehors du territoire national. Dans les cas d'espèce, l'employeur public se trouve de facto dans l'impossibilité de contrôler cet agent qui est parti à l'étranger pour ses congés et qui, parfois, tombe malade à l'issue de ceux-ci. Bien que cette pratique ne soit pas si fréquente, elle ne concourt pas à donner de la fonction publique une image valorisante, non seulement à l'égard des administrés mais également aux yeux de la grande majorité des fonctionnaires qui, eux, témoignent de leur dévouement au service public. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser quelle est la valeur juridique d'un tel arrêt de travail et quels sont les moyens de recours à la disposition de l'employeur public pour lutter contre ces pratiques abusives.
Texte de la REPONSE : L'article 25 du décret n° 86-442 du 14 mars 1986 relatif, notamment, au régime de congés de maladie des fonctionnaires prévoit que, pour obtenir un congé de maladie, ainsi que le renouvellement du congé initialement accordé, le fonctionnaire doit adresser à l'administration dont il relève une demande appuyée d'un certificat d'un médecin. L'administration peut faire procéder à tout moment à la contre-visite du demandeur ; le fonctionnaire doit se soumettre, sous peine d'interruption du versement de sa rémunération, à cette contre-visite. En ce qui concerne les agents non titulaires régis par le décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions applicables aux agents non titulaires de l'Etat pris pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat, l'article 18 dudit décret prévoit qu'ils peuvent faire l'objet d'un contrôle par un médecin agréé par l'administration pendant leur congé pour raison de santé. Par ailleurs, étant affiliés au régime général de la sécurité sociale, ils sont également soumis au contrôle médical de la caisse primaire d'assurance maladie dont ils relèvent s'il y a eu remboursement des soins effectués à l'étranger ou versement d'indemnités journalières. Pour l'employeur public, deux cas de figure peuvent se présenter : soit l'agent bénéficie d'un arrêt de travail pendant la durée de ses congés annuels, à l'étranger, et revient en France alors que son arrêt de travail n'est pas expiré. Dans ce cas, les dispositifs de contrôle par un médecin agréé décrits ci-dessus peuvent être mis en oeuvre. Soit l'agent public demeure à l'étranger pendant toute la durée de son arrêt de travail. Dans cette situation particulière, l'employeur public n'est pas démuni de moyens d'action pour contrôler la véracité de l'incapacité temporaire de cet agent. Dans l'Union européenne, l'Espace économique européen et la Suisse, le règlement 1408/71, titre VI, article 84, prévoit une obligation de coopération entre les autorités et les institutions des Etats membres. L'article 87 du même texte précise que « les expertises médicales prévues par la législation d'un Etat membre peuvent être effectuées, à la requête de l'institution compétente, sur le territoire d'un autre Etat membre, par l'institution du lieu de séjour ou de résidence du bénéficiaire des prestations ». Il résulte de ces dispositions qu'en cas de doute sur la validité d'un arrêt de travail établi par un médecin de l'un des pays précédemment évoqué, l'administration peut demander à la caisse locale d'assurance maladie du pays d'accueil de convoquer l'agent concerné afin de le soumettre au contrôle d'un médecin conseil, à charge pour ce médecin d'adresser son compte-rendu à l'administration concernée. En revanche, ailleurs à l'étranger, les conventions bilatérales de sécurité sociale ne font qu'inviter les Etats et les administrations à coopérer. L'employeur public peut cependant faire appel aux caisses de sécurité sociale locales, selon les modalités précisées ci-dessus. Il peut également faire effectuer un contrôle par un médecin agréé par les chefs de mission diplomatiques et consulaires. Ainsi, il sera en mesure d'avoir, le cas échéant, un éclairage complémentaire sur les pathologies possibles dans le pays concerné et sur le système de soins de celui-ci.

 

Qu'en pensez-vous ?

 

SOURCE :  http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-92757QE.htm

 

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Inscription: 27/02/2011

Bonjour,

 

A travers une petite question-réponse, le site internet du ministère des Affaires sociales et de la Santé a confimé la position du ministre de la Fonction publique.

 

Pour consulter cette question-réponse, cliquez sur le lien ci-dessous :

Un agent de la fonction publique hospitalière en congé de maladie ordinaire a-t-il le droit de quitter le territoire français ? Si oui, dans quelles conditions ?

 

Bon rétablissement !

 

Bien cordialement.
 

offline
Inscription: 06/11/2010

Bonjour,

 

Le fonctionnaire en congé de maladie, ordinaire ou pas, est libre de fixer sa résidence où il souhaite résider, y compris à l'étranger. Mais dans tous les cas, il est tenu de notifier ses changements de résidence successifs à son emplyeur. Une telle notification vise à permetre :

 

- à son employeur de faire effectuer une contre-visite pour s'assurer que le fonctionnaire est aussi malade qu'il prétendre être;

 

- à son employeur, par des enquêtes directes ou par des enquêtes demandées à d’autres administrations plus aptes à les effectuer, de s’assurer que le fonctionnaire titulaire du congé n’exerce effectivement aucune activité interdite;

 

- à la caisse de sécurité sociale qui l'indemnise d'effectuer, le cas échéant, un contrôle médical quant au remboursement des soins effectués à l'étranger ou au versement d'indemnités journalières maladie.

 

Bien cordialement.

Inscription: 31/12/2013

Merci à tous pour ces réponses.

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Inscription: 23/01/2011

Bonjour,

 

A toutes fins utiles, je me permets d'attirer votre attention sur la nécessité de respecter des dispostions particulières à certaines professions, dont, par exemple, celles contenues dans l'article 72.10  du REGLEMENT INTERIEUR D’EMPLOI DES GRADES ET GARDIENS DE LA PAIX DE LA POLICE NATIONALE, , dont voici les termes :

 

REGLEMENT INTERIEUR D’EMPLOI DES GRADES ET GARDIENS DE LA PAIX DE LA POLICE NATIONALE

 

 

Article 72.10 - Autorisation d e quitter la résid ence administrative d urant le congé d emalad ie.

Sauf dérogation prévues à l'article 21.10 relatif au domicile, les gradés et gardiens en congé de maladie ne peuvent quitter leur résidence administrative sans en avoir sollicité ni obtenu l'autorisation de leur chef de service. Sauf cas d'urgence à justifier, les seules prescriptions d'un certificat médical ne permettent pas de dérogation à cette règle.

 

 

Cela dit, je pense que cela a déjà été fait puisque vous avez obtenu de l'étranger un congé de maladie ordinaire.

 

 

Bien cordialement.

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Inscription: 31/12/2013

Et bien vous avez exactement mis le doigt dessus...

Je trouve bizarre qu'un fonctionnaire, bien que malade, n'est pas l'obligation de regagner sa résidence administrative à partir du moment où son état lui permet le trajet de retour.

Toutefois, au vu des différents textes, il semble que rien ne l'y oblige. De plus, concernant le contrôle pouvant être sollicité sur place, la lourdeur des démarches (surtout hors UE) risque de démotiver plus d'un chef de service...

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Inscription: 07/05/2014

Bonjour JP 975,

Quelle surprise de découvrir ta question sur un forum JP 975 !

Je vois que certains ont de drôles de préoccupations un 31/12/2013 et il est bien dommage que dans certaines structures administratives aussi petites soient-elles, l'ambiance puisse être aussi pourrie.

Mais bien sûr mon commentaire n'engage que moi.....

Heureusement que je n'y travaille pas ! Brrrrrr

Je connaîs d'ailleurs le cas, d'un fonctionnaire parti à la retraite après plus de 30 ans de service, qu'on a laissé partir sans un au revoir.

Quelle tristesse !!!!!!

Aussi bizarre que cela puisse paraître, il arrive  parfois que des accidents réels et pénibles surviennent et cela même à l'étranger.

Il ne faudrait pas oublier non plus, que les arrêts de travail sont délivrés par des MEDECINS, professionnels de la santé, qui jugent de la capacité à travailler ou non.

Heureusement que ces  décisions appartiennent à des médecins et non pas à des responsables de services administratifs, et encore moins  à des collègues, qui se permettent de juger sans savoir.

 

Je pense toutefois que tu as raison concernant le contrôle médical qui doit être fait sur place,   !

 

Ou bien l'administration peut-elle forcer le fonctionnaire à se déplacer en France pour effectuer le contrôle médical ?

 

Aurais-tu une réponse à m'apporter ?

 

Dans tous les cas, je souhaite à ce fonctionnaire beaucoup de courage pour sa reprise.....ou pas....wink !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inscription: 31/12/2013

Je pense que ce genre de réponse n'a pas sa place dans ce forum.

Je me suis en effet renseigné sur le problème et cela m'a confirmé quelque chose : il existe des failles dans le système qui sont largement exploitées par certains fonctionnaires.

Pour ce qui est du départ en retraite dont tu fais mention, je t'invite à t'adresser à la personne en question et de lui faire part de ton avis. Pour ma part, je ne me sens pas concerné...

Pour ce qui est de l'ambiance, je ne m'étendrai pas dessus mais on a, en effet, un joli "panier de crabes". Et une chance pour moi, tu n'y travailles pas, brrrr.

Pour revenir au problème qui nous intéresse, je pense que, si l'état du fonctionnaire en question n'est pas incompatible avec un déplacement en avion, il devrait regagner sa résidence administrative (encore faut-il qu'il en est une) dés que possible. De toute façon, la logique voudrait qu'il regagne son domicile de lui-même. Après, c'est un problème d'éthique vis à vis de ses collègues.

Je te laisse le temps de lire ce message puis je supprimerai ce sujet, si tu veux me contacter ou me faire part de ton avis, je t'invite à utiliser d'autres moyens.

Inscription: 31/12/2013

Une dernière chose concernant sa reprise...ou pas : je ne me fais pas trop d'illusions à ce sujet. Mais bien sûr, on se retrouve encore avec un problème d'éthique...

A bon entendeur...

offline
Inscription: 07/05/2014

Je pense que tu es très mal placé pour parler d'éthique. (définition wikipédia ; dans tous les cas l'éthique vise à répondre à la question comment agir au mieux ?)

Et il semblerait aussi que tu continues à juger sans savoir.

Qu'est ce qui te permet de dire que le fonctionnaire peut se déplacer en avion ?

Serais-tu plus compétent qu'un médecin ??????????

 

Si tu considères que le fait d'être en arrêt maladie est une faille, je te souhaite de ne jamais avoir de problème de santé.

 

Pour le reste, bonne continuation dans ton joli "panier de crabes".

 

 

Inscription: 31/12/2013

Tu as oublié une chose dans la définition d'éthique: agir au mieux...entre eux !!! 

Pour ce qui est de prendre l'avion, je t'invite à me relire "si l'état n'est pas incompatible avec un déplacement en avion", ce qui veut bien dire ce que cela veut dire.

Je parle de faille car dans une situation "normale", un fonctionnaire n'a qu'une idée : rentrer au plus vite chez lui, même s'il est malade. Et oui, ma question initiale ne remet pas en cause l'état du fonctionnaire, ni les certificats médicaux mais le fait qu'il puisse rester à l'étranger.

 

Pour ce qui est du panier de crabes, on va épurer au mois de septembre, mais le problème subsiste : on sait ce qu'on perd, pas ce qu'on gagne. Toutefois, je doute que l'on puisse tomber plus bas...

offline
Inscription: 07/05/2014

Bonjour JP,

Visiblement ta frustration vient du fait que le fonctionnaire soit à l'étranger.

C'est un arrêt de travail délivré par un médecin et non des vacances.

Il me semble que la finalité est la même à l'étranger ou en France, le médecin décide de l'aptitude du fonctionnaire à la reprise du travail.

Libre à l'administration d'effectuer un contrôle à l'étranger comme prévu dans les textes.

Tu as raison on sait ce qu'on perd, pas ce qu'on gagne, mais on sait ce qu'on garde....

 

Inscription: 31/12/2013

Sujet clos.

offline
Inscription: 07/05/2014

Effectivement le sujet est clos et je ne mettrai plus de commentaire sur ton sujet.

D'ailleurs je pense que tu aurais dû t'abstenir de poser cette question (surtout avec un pseudo pareil).

En effet, en quoi un arrêt de travail à l'étranger est-il un "probème" ? Quand bien même ce n'est pas TON problème !!!!!

Cela doit sûrement être ton ETHIQUE.

Bon courage aux nouveaux arrivants.