FORUM - Voisinage
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour poster un commentaire.
- Vous devez vous identifier ou créer un compte pour poster un commentaire.
Bonjour
Locataire dans un immeuble construit bien avant 1970, j'ai la malchance d'être installée sous un appartement dont le sol à été refait (je sais pas quand) avec un plancher flottant.
Les premiers occupants étant "normalement" discrets, j'ai beaucoup investi et travailler à l'amélioration de cet appart' pour prendre la fuite aujourd'hui, mais j'en peux plus des occupants actuels qui me font partager leurs vie H24 et avec lesquels il n'y à aucune discussion possible : insultes & menaces d'entrée de jeu...
Aussi je m'interroge quand aux précautions obligatoires éventuelles qu'aurai dû prendre le proprio avant d'installer ce foutu plancher compte-tenu des paramêtres indiqués : remplacement du sol de tout l'appart dans un immeuble pré-1970.
Mes recherches n'ayant pas abouties, j'en appèlle à vos connaissances, merci d'avance à tous
Chalut Phil :)
Merci de votre réponse, mon bail est effectivement sous la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, modifiée par celle n° 94-624 du 21 juillet 1994 et je connais bien sûr "l'option : garantir la jouissance paisible" mais mon bailleur (privé en SCI) est pour le moins malhonnête (selon le bail je loue un 2 pièces de 37m² qui se trouve être 1 pièce + cuisine) et d'une couardise sans nom^^ je m'explique :
1. Mon prédécesseur, c'était sa nièce qui est partie à cause de ce pb et pour qui elle n’a rien fait^^
2- A mon arrivée (Août 2008), ma voisine de palier (propriétaire depuis + de 30 ans de 2 lots dans l'immeuble) s'était arrogé un certain nombre de prérogatives^^
- utilisation des parties communes selon son bon-vouloir : Entrées et couloirs comme lieu de stockage etc... , caves comme "chiottes" pour ses chiens (sol sans revêtement en terre) ... et personne n'osait rien dire, pas même le syndic (qui est aussi la régie) plusieurs fois alerté !!!
Quand l'hiver 2008 est arrivé, cette dernière à décrété qu'il fallait laisser la porte de cette cave donnant sur l'extérieur grande ouverte H24 contrairement aux années antérieures à mon arrivée et ce bien qu'elle habite directement au dessus. Cet hiver-là à été très froid :(
J'ai demandé, essayé de la raisonner, supplié etc... qu'elle revienne à un comportement "sensé', ma proprio refusant d'intervenir autrement que par téléphone, j'ai dû saisir un conciliateur de justice auprès duquel des engagements ont été pris (constat d'accord)......... et bafoués en partie par cette vieille peau, j'en subit toujours les désagréments aujourd'hui :(
A bout de nerf, j'ai envoyé un LRAR en 2011 à mon bailleur demandant qu'elle fasse le nécessaire en ajoutant le problème du bruit, les occupants de l'appart concerné ayant changés entre temps.
Ce à quoi elle à répondu, après s'être offusquée de la forme, concernant :
- le bruit : "Des travaux d'isolation phonique peuvent être entrepris, mais ils ne sont vraiment efficaces que quand on isole au-dessus. Le gain risque d'être mince mais on peux l'envisager"
=> Sachant qu'il à toujours été hors de question de toucher aux cloisons (qui vibrent carrément selon l'intensité sonore) d'autant qu'elles supportent des tuyaux d'eau & gaz. Je vous épargne les détails du faux plafond de la SDB (cache misère en lambris) qui fait « caisse de résonance »
- La voisine vieille-peau : "Il est évident que je ne peux pas régler les problèmes relationnels avec les autres occupants de l'immeuble au delà d'une demande d'intervention de la régie xxx"
=> Sachant qu'il m'est impossible d'interagir avec ladite régie puisque je loue "en direct" auprès d'un bailleur privé monté en SCI !!!
Dans un autre courrier "si c'est trop insupportable : déménagez"
Désemparée devant ce "foutage de gueule" manifeste et frappée par un deuil (Nov 2011) qui m’a "clouée sur place" jusqu'à aujourd'hui : j'ai laissé courir et encaissé les nuisances, me contentant d’appeler les flics quand le bruit était trop insupportable....
A nouveau en état de réagir, je reprend la défense de mes droits affublée d'acouphènes apparues entre-temps.
J'ai trouvé plusieurs pistes au cours de mes recherches, notamment ces 2 là :
- Renégocier le loyer à la baisse - qui n'aurait d'intérêt que si la diminution rende l'isolation + intéressante pour le bailleur
- Faire bloquer/saisir le loyer par la justice
Dont la mise en œuvre demanderai quelques infos supplémentaires, mais peut-être qu'il y à d'autres moyens d'actions plus efficaces/rapides ne faisant pas appel aux tribunaux ?
Veuillez excuser ce « pavé » mais il est difficile d’être précise (suis-je claire au moins ?) et concise à la fois.
Bonjour Wam,
Je ne doute pas de ce que vous endurez mais il faut être cohérent ; vous avez trois solutions :
La première solution est effectivement de quitter ces lieux pour vivre sereinement ailleurs.
La seconde est de faire des travaux notamment d'isolation dont il semblerait que votre bailleur l'envisage mais vous dites qu'il est hors de question de toucher les cloisons qui ne supporteraient pas cette opération. Dès lors, vous n'avez aucune chance d'obtenir d'un juge un blocage de loyers incitant votre bailleur de faire des travaux ......que vous ne voulez pas ou qui seraient insuffisants.
La troisième est de dire, je supporte ces nuisances contre une diminution du prix du loyer conséquent et là, il vous appartient de le négocier avec votre propriétaire.
Bonne chance !
Cordialement.
Oup's, j'ai pas été assez claire^^
Ce n'est pas moi qui refuse de toucher aux cloisons : je voulais les virer et redistribuer l'espace qui date de la construction (à mes frais) de manière + fonctionnelle lors la signature du bail, ce qui m’a été catégoriquement refusé avec les prétextes donnés + haut, le bailleu aurai dû mettre le sol (d'oigine) à niveau voire l'isoler thermiquement des caves juste en dessous, la voici la vraie raison de son refus.
Les seuls travaux d'isolation consentis, par tèlèphone : coller une feuille de liège MDR
Y'à 3.25 m de haut, largement la place de faire quelquechose d'efficace, manque que la bonne volonté^^
Il est hors de question que je m'en aille avant 5 ans minimum, d'autant que les loyers ont bcp augmentés à Lyon depuis 2008, contrairement à mes revenus. Mon loyer à toujours été payé le 1er de chaque mois, je veux juste jouir de mon bail comme la loi m'en donne le droit.
Bonjour wam...
Bonjour,
J’avais compris que la question du prix des loyers s’imposait à vous.
Donc, dans son essentiel, votre bailleur ne vous autorise pas, même à vos frais, à faire les travaux d’isolation pour combattre cette nuisance sonore.
Pour ma part, je ne vois qu’une seule voie : rechercher la paix pour préparer la guerre.
Je m’explique :
Adressez une LRAR en gardant copie à votre bailleur lui rappelant les FAITS en les datant (sans autre commentaire superflu susceptible de vous nuire) en commençant à compter des conventions signées lors de la conciliation devant le Conciliateur qui n’ont pas toutes été respectées puis ces nuisances (dire leur effet sur votre état de santé, les décrire, indiquer leur durée et leur période) puis ajoutez (sans fioriture) ce qui vous paraît être d’un logement qui n’est pas décent (absence de ventilation mécanique par exemple …), puis proposer une solution (quels sont les travaux à réaliser) à convenir par avenant d’une clause au contrat de les exécuter ou les faire exécuter et les modalités de leur imputation dans le prix du loyer dans le temps, concluant qu’en cas de fin de non-recevoir de leur part et en vertu de l’article 6 de la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 consolidée au 27 mars 2014 qui énonce que :
« Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent ne laissant pas apparaître de risques manifestes pouvant porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé et doté des éléments le rendant conforme à l'usage d'habitation ».
Et en ses alinéas :
b) D'assurer au locataire la jouissance paisible du logement et, sans préjudice des dispositions de l'article 1721 du code civil, de le garantir des vices ou défauts de nature à y faire obstacle hormis ceux qui, consignés dans l'état des lieux, auraient fait l'objet de la clause expresse mentionnée au a ci-dessus ;
c) D'entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le contrat et d'y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ;
d) De ne pas s'opposer aux aménagements réalisés par le locataire, dès lors que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose louée,
Vous vous verriez contrainte :
1.- De demander à votre médecin traitant une attestation sur les conséquences des nuisances sonores sur mon état de santé notamment l’existence d’acouphènes et ses aggravations.
2.-de saisir le service communal d’hygiène et de santé (SCHS).
3.-de faire constat par huissier de ces bruits de comportement.
4.- Et nantie de ces documents, saisir la juridiction de proximité du tribunal d’instance d’une requête outre en son PRINCIPAL la cessation de cette nuisance, une allocation de dommages et intérêts.
A toutes fins utiles, je vous signale que l'action à porter devant cette juridiction est gratuite et la présence d'un avocat pas indispensable.
Je vous souhaite bonne chance !
Cordialement.
Re-oup's
Ce que je me proposai de financer, c'était la redistribution de l'espace (cloisons) pas l'isolation des plafonds que cela aurai permis, j'ai déjà isolé les murs^^
Ce qui ne change rien au process à suivre, si j'ai tout bien compris ?
En envoyant mon 1er LRAR en 2011, j'avais espérer ne pas en devoir arrivé là
J'espère cependant qu'il y à possibilité de récupérer les frais irrépetibles, l'huissier devra rester au moins une partie de la nuit pour constater "les bruits de comportement..." type : aspirateur à 3h du mat"
Je vous remercie beaucoup très fort et attend confirmation pour clôturer ce post
Animalement
Re-,
Oui, mais l'un de va pas sans l'autre me semble-t-il. Donc, dans une négociation écrite vous pouvez proposer de prendre une partie des frais de rénovation à votre charge qui démontrera, si besoin était, votre bonne volonté à une solution du problème.
Non, l'huissier ne viendra pas écouter le bruit de l'aspirateur à 3 h du matin ; pour cela un témoignage écrit même d'une personne de votre famille est acceptée mais toutefois, dans un moindre crédit.
Oui, en procédure et sur facture, vous pouvez présenter ces frais qui vous ont été nécessaires à la recherche de la vérité, dès lors que vous avez, préalablement tenté une procédure amiable restée infructueuse d'où "rechercher la paix pour préparer la guerre". Le Juge appréciera.
Attention, avant de procéder à quoi que ce soit, attendez un délai de 30 jours à compter de la réception de l'avis du recommandé pour agir ; c'est un délai généralement convenu d'une réponse.
Attention encore, la prescription d'une action en procédure est d'un délai de 2 ans ; vous ne pouvez pas remonter davantage en ces circonstances seulement le DIRE pour évoquer que le litige est récurrent.
Animalement ou pas, bon courage !
Re.
Bonjour Wam...,
Dans le cadre d'une rénovation d'un immeuble ancien, seule la date de construction détermine le droit applicable ; celle réalisée sur un immeuble construit avant 1970 ne relève pas des dispositions en matière acoustique.
Mais à défaut d'un bail sous l'égide de la Loi no 89-462 du 6 juillet 1989, l' alinéa 3 de l'article 1719 du Code civil prévoit que :
"Le bailleur est obligé par la nature du contrat, et sans qu'il soit d'aucune stipulation particulière :
-D'en faire jouir paisiblement le preneur pendant toute la durée du bail".
Ce qui n'est apparemment pas le cas. Il vous appartient alors de vous retourner contre le bailleur de faire cesser ce tapage qui est une privation de jouissance paisible de la chose louée.
Bon courage !
Cordialement.